jeudi 29 janvier 2015

Et toi, tu viens d’où, tu fais quoi ?


J’ai envie de te poser plein de questions.

J’ai envie de savoir si tu es plutôt jaune poussin ou bleu océan, tabouret en bois ou bergère de velours, verre à pied ou rez-de-chaussée.

J’ai envie de savoir si tu as lu tous les beaux livres que tu as demandés à divers Noël et soigneusement rangés  sur ton étagère.

De savoir à partir de combien de matins où le réveil sonne à 6h30, tu t’ennuies, et tu as envie de partir pour les Amériques.

De savoir si tu es plutôt geek sans lunettes, amatrice de belles lettres ou si tu rêves de t’appeler Violette.

De savoir si toi aussi, tu t’en fous de connaître le nombre de calories contenues dans le donut fourré au chocolat que tu t’apprêtes à dévorer.

De savoir si tu ne comprends pas le sens du mot « réalité », et que celle qu’on t’indique de suivre – dans ta bouche, tes seins, tes fesses, tes abdos, tes photos, tes boots, tes tics et tes tocs -, tu t’en contrecarres les pieds. Tout ça, parce que tu as les oreilles décollées et que tu captes les signaux de Mars et Neptune. Que ta vision à toi, elle est cosmique. Galaxique. Trop chic.

J’ai envie de savoir de quelle planète tu viens et quelle légende tu entretiens.

De savoir si on peut se prendre par la main. Toi, mon matin, le jaune poussin. Mon donut, les Amériques, et les geeks.

chut... je suis branchée sur les ondes lunaires...

jeudi 22 janvier 2015

Nouvelle année, nouvelle liste


Pour la nouvelle année, je promets :

- de ne plus faire les yeux doux au banquier pour qu’il m’invente un rendez-vous et me fasse doubler une file désespérante d’attente.

-   d’adopter les patins à glace. Histoire de voir comment ça peut rouler autrement que sur des roulettes.

-  dans ce dernier cas, je promets de lâcher la rambarde de la patinoire une fois sur la glace.

-       de ne plus m’essuyer les pieds sur le paillasson de la voisine.

-   de ne plus me lever 10 minutes après la sonnerie du réveil. Sauf si j’ai du mal à me lever.

-  de ne plus penser que les réseaux sociaux suffisent à ma sociabilité hivernale.

-    de ne plus penser que l’été, c’est apéro tous les soirs. C’est triste pour l’hiver.

-   de ne plus dépenser autant dans les cadeaux de Noël pour les autres que pour moi.

-   de ne plus dire que je fais du sport alors que ça fait 4 mois qu’il fait trop froid pour en faire.

-   de ne plus faire périr les bouquets de fleurs qu’on m’offre en leur faisant subir une lente traversée du désert en apnée.

-   d’être polie, serviable, aimable. De temps en temps. Parce que bon, je vais quand même pas manger des carottes tous les jours.

La patinoire des carottes ou comment commencer l'année du bon pied

mercredi 14 janvier 2015

Liberté Charlie

Quand un chemin est trop tracé, c'est l'autre que je prends.
Parce ce que, liberté, c'est à tes côtés que je veux marcher.
J'ai grandi avec toi et je ne te lâcherai pas comme ça.
C'est toi la bonne étoile qui guide mes mots, qui guide mes pinceaux.

Liberté, tu es bien trop belle et bien trop grande pour qu'on te piétine. Tout du moins qu'on essaye de le faire. Voire qu’on pense à essayer de le faire.

Tu joues avec l'égalité. Avec la fraternité.
Tu joues dans un monde de tolérance.
Parce que tu n'es pas qu'un mot.
Parce que l'égalité et la fraternité non plus.
Parce qu’un monde de tolérance n'est pas une utopie.

C'est notre chance de vous avoir.
C’est notre devoir de vous chérir.

C'est grâce à vous, principes démocratiques, et pour vous que l'on respire. Que l'on écrit. Que l’on dessine. Que l'on rit.

Liberté
Liberté d'expression
Liberté de la presse
Je suis Charlie

S. Z. 


#jesuischarlie #liberté